Séminaire « Marcher, inscrire et habiter les sentiers métropolitains » au Pavillon de l’Arsenal le 9 octobre 2020
Actualité publiée le 17 septembre 2020
Dans le cadre de l’exposition « L’art des sentiers métropolitains » au Pavillon de l’Arsenal, le séminaire « Marcher, inscrire et habiter les sentiers métropolitains » propose d’offrir un temps d’échange entre les acteurs des sentiers métropolitains, des représentants de la métropole du Grand Paris, des scientifiques et des acteurs de terrain. Les deux tables rondes seront une occasion d’interroger la dimension sensible et épistémologique de ces pratiques périurbaines, leur relation au projet politique et urbain ainsi que leur ancrage dans le territoire habité.
1. Marcher, une pratique de terrain
Cette première table ronde s’intéresse à la relation entre la marche et le paysage de la métropole. Si durant le 20ème siècle la marche a entretenu des liens étroits avec les paysages ruraux (Long, Fulton, de Maria) ou avec les centres urbains (Fluxus, l’International situationniste), il semblerait qu’au tournant du siècle émerge une nouvelle pratique spécifiquement orientée sur le périurbain (Alys, Stalker) et dont les racines remontent peut-être aux textes précurseurs et insolites de Smithson. À travers cette approche épistémologique, il s’agira d’identifier la manière dont ces marches agissent sur nos perceptions et ce qu’elles sont susceptibles de produire sur ce paysage contemporain.
Intervenants :
- Sébastien Marot (philosophe, EAVT Paris-Est, AUSSER-OCS)
- Alexis Pernet (paysagiste, ENSP, LAREP)
- Christine Breton (conservatrice honoraire du patrimoine, Hotel du Nord)
- Membre de la MTA : Boris Sieverts (artiste, sentier de Cologne).
2. Inscrire le sentier dans la métropole
Cette seconde table aborde l’inscription des sentiers dans les politiques publiques d’aménagement du territoire métropolitain. Si les marches collectives et participatives sont de plus en plus intégrées aux dispositifs de transformation du territoire, la proposition des sentiers métropolitains offre une perspective nouvelle : celle de faire de la marche un projet de territoire. Comment se négocie un sentier avec les collectivités qu’il traverse ? Comment un sentier participe-t-il à la valorisation patrimoniale, voire au renouvellement des représentations collectives d’un territoire ? Cette approche opérationnelle vise à identifier le projet de territoire que les sentiers métropolitains sont susceptibles de porter et la manière dont ils peuvent ou sont en train d’être mis en oeuvre.
Ce séminaire est organisé par Joséphine Bastard (CRH-LAVUE) et Guillaume Meigneux (AAU-CRESSON) en partenariat avec la Maison des Sciences de l’Homme de Paris Nord.
Catégorie : AAU, CRENAU
Tags : Dimension sensible, épistémologique, Marcher, Métropole, Paysage, Sentiers métropolitains