FR

L’aménagement nocturne de villes durables passe par une utilisation parcimonieuse de l’éclairage artificiel la nuit (ALAN: Artificial Light at Night) pour répondre aux besoins sociétaux de sécurité, de mobilité, de vie économique et sociale, tout en limitant les consommations d’énergie, les nuisances pour les humains, pour le climat et pour la biodiversité.

Mais pour promouvoir la sobriété lumineuse, les modifications de l’éclairage doivent être acceptables par la population, et réalisables techniquement. L’extinction de l’ALAN n’étant pas toujours une option acceptable, il est nécessaire de comprendre les contraintes et les besoins des différents acteurs pour promouvoir un éclairage urbain soutenable. Le développement de la Smart City et les possibilités offertes par la technologie LED permettent des stratégies de réduction de l’ALAN tout en contrôlant leur impact sur la qualité de vie des usagers et sur les écosystèmes. Le projet LUNNE aborde plusieurs verrous scientifiques associées à la réduction de l’ALAN :

  • 1) une quantification plus adaptée de l’impact de stratégies de réduction de l’ALAN sur les écosystèmes à travers le développement de nouveaux indicateurs à différentes échelles spatiales.
  • 2) Une meilleure connaissance et quantification de l’impact de ces stratégies sur les usagers (mobilité, sécurité, ambiances nocturnes).
  • 3) une meilleure compréhension des freins et des leviers à l’acceptabilité de ces politiques publiques d’éclairage.

Ces trois dimensions se rejoignent dans la proposition d’indicateurs, de méthodes et de pistes d'action pour aider les collectivités à faire évoluer leur éclairage en tenant compte des spécificités de leur territoire. L’impact des modifications d’éclairage sera étudié en associant la collecte de données comportementales dans des observatoires urbains, le recueil de données subjectives et comportementales par enquêtes, des mesures photométriques et des modèles de calcul.

Partenaires : 

  • Université Gustave Eiffel,  Département Composants et systèmes : Roland Brémond, Enoch Saint-Jacques, Céline Villa
  • Montpellier Méditerranée Métropole : Stéphane Escobar
  • Territoire Energie Tarn : Philippe Allain
  • CEREMA, direction territoriale Sud Ouest : Guillaume Saint-Pierre, Pascal Salmane, Jean-Paul Garrigos
  • CEREMA, direction territoriale Méditerranée : Matthieu Iodice, Samuel Busson, Romain Bouzige, Mathieu Rajerison
  • CEREMA, direction territoriale Ouest : Vincent Boucher, Florian Greffier
  • Laboratoire de Psychologie : Cognition, Comportement, Communication Université Rennes : Alain Somat, Nathalie Pichot, Florence Terrade, Marc Potel
  • Laboratoire AAU équipe CRENAU, ENSA Nantes : Thomas Leduc, Yannick Sutter
  • Laboratoire Plasma et Conversion d'Energie, Institut National Polytechnique Toulouse : Georges Zissis, Luc Legal, Marc-André Mequignon
  • Rennes Métropole : Philippe Cariou.

Mots-clés : éclairage durable, éclairage urbain, infrastructures, rénovation énergétique et environnementale, qualité de l’environnement urbain (air, eaux, sol, sous-sol, paysages, bruit, pollutions…).

EN

The master planning of sustainable urban nightscapes requires a parsimonious use of artificial light at night (ALAN) to meet societal needs for safety, mobility, economic and social life, while limiting energy consumption, and negative impacts for humans, for the climate and for biodiversity.

But in order to promote light sobriety, lighting modifications must be acceptable to the public, and technically feasible. As the suppression of ALAN is not always an acceptable option, it is necessary to understand the constraints and the needs of the different actors in order to promote sustainable urban lighting. The development of Smart Cities and the possibilities brought by the LED technology opens up new strategies to reduce ALAN while controlling its impact on ecosystems and on the quality of life. The LUNNE project addresses several scientific challenges associated with the reduction of ALAN:

  • 1) A more appropriate quantification of the impact of ALAN reduction strategies on ecosystems, through the development of new indicators at different spatial scales.
  • 2) A better knowledge and quantification of the impact of these strategies on people (mobility, safety, nightlife).
  • 3) A better understanding of the obstacles and levers to the acceptability of these urban lighting policies.

All three dimensions will merge into multi-factor indices and specific methodologies, providing urban communities with decision-making tools to consider the specificities of their territory when they adapt their lighting. The impact of lighting modifications will be studied by combining the collection of behavioural data in urban observatories, the collection of subjective and social data through surveys, the collection of photometric data through measurements, and the implementation of computational models

Partners: 

  • Université Gustave Eiffel,  Département Composants et systèmes : Roland Brémond, Enoch Saint-Jacques, Céline Villa
  • Montpellier Méditerranée Métropole : Stéphane Escobar
  • Territoire Energie Tarn : Philippe Allain
  • CEREMA, direction territoriale Sud Ouest : Guillaume Saint-Pierre, Pascal Salmane, Jean-Paul Garrigos
  • CEREMA, direction territoriale Méditerranée : Matthieu Iodice, Samuel Busson, Romain Bouzige, Mathieu Rajerison
  • CEREMA, direction territoriale Ouest : Vincent Boucher, Florian Greffier
  • Laboratoire de Psychologie : Cognition, Comportement, Communication Université Rennes : Alain Somat, Nathalie Pichot, Florence Terrade, Marc Potel
  • Laboratoire AAU équipe CRENAU, ENSA Nantes : Thomas Leduc, Yannick Sutter
  • Laboratoire Plasma et Conversion d’Energie, Institut National Polytechnique Toulouse : Georges Zissis, Luc Legal, Marc-André Mequignon
  • Rennes Métropole : Philippe Cariou.

Key-words: sustainable lighting, urban lighting