L'invention de la ville a été suivie par une profusion de productions sonores variées, perçues par les citadins comme fatalité des activités urbaines. Cette fatalité a conduit à la fois à des améliorations (qualité des messages sonores), et des dégradations (nuisance, intelligibilité réduite, etc.) au niveau de la perception sonore. Au niveau de la performance de perception sonore, les citadins se répartissent en trois catégories : les usagers ordinaires en situation critique, les déficients auditifs et les personnes âgées. Envisagées ici du point de vue de l'usager, les situations sonores urbaines telles que les situations d'attente, de cheminement, de traversée, ou encore d'échanges, nécessitent plus d'intelligibilité. A cet égard, la réception sonore n'est pas une action passive, mais un processus actif. Il faudrait alors remédier aux situations de gêne et d'inconfort qui se multiplient de plus en plus en milieu urbain, surtout pour les déficients auditifs. Ces situations de gênes peuvent être observables dans plusieurs cas : le stress en situation d'attente, de danger (transports urbains, cohabitation piétons et véhicules), perte d'informations (annonces sonores dans les gares ou aéroports), difficulté de communications (guichets, interphones, etc.). Pour atténuer ces situations de gêne, de stress et de danger, trois pistes de solutions se dégagent et se situent sur trois niveaux d’intervention : la source émettrice, du milieu de propagation et du récepteur.

chercheurs : TIXIER Nicolas, AUGOYARD jean-François, ATIENZA Ricardo

collaborations : JOANNE Pascal, PENEAU Jean-Pierre, HEGRON Gérard, HUSSEIN Faten, Olfa MEZIOU

Recherche CMCU (Comité Mixte de Coopération Universitaire franco-tunisien) : PHC UTIQUE 2010