présentation des enregistrements

Une série d’enregistrements sonores ont été sélectionnés à partir d’une quinzaine d’heures de prises de sons afin de révéler certaines situations remarquables de la micro-région Isle d’Abeau s’étendant sur 20 km et large de quelques km. Les prises de sons tentent d’explorer la matière sonore de la région, son relief, ses éléments remarquables (belvédère, étang…). La qualité des enregistrements est maximum. Chaque fragment est minutieusement décrit par une fiche : lieu, date, matériel d’enregistrement, sonagramme, résumé, analyse. Les séquences d’une durée d’une à trois minutes sont livrées sans montage.

Ces  enregistrements sonores accompagnent le rapport de recherche N°74

Cartophonie de l’Isle d’Abeau

Index

01 – Les moines : quand les murs parlent, une limite poreuse  – 2min 15s

Dans ce fragment on peut presque dire que les murs parlent… La domestication de l’espace public par le son correspond au vocabulaire des éléments architecturaux (escaliers, fenêtres, portes individuelles) et devient prégnante avec un bruit de fond qui ne dépasse guère les 45 dB(A). La transparence acoustique (absence de bruit de masque constant) doit toutefois être modérée par le potentiel de flux de véhicules à certaines heures.

[effets sonores] Réverbération Ubiquité

 

02 – Place du Triforium : Ambivalence dedans dehors le soir – 3min 05s

Grande activité, agitation humaine, sensation de centre urbain un peu fermé sur lui-même, autonome, propice à une cacophonie modérée à certains moments. Cette séquence illustre un milieu où les interactions humaines dominent dans un espace construit qui n’a que peu de liens avec l’environnement naturel.

[effets sonores] Ambivalence Bourdon Réverbération

 

03 – Village terre : Sortie d’école et remplissement sonore – 2min 58s

Moment singulier de la sortie d’école qui éveille le « village » sinon assez silencieux. L’espace semble quasi-privé, ou nous rappelle un coeur de village traditionnel, avec ses maisons proches, sa sociabilité de voisinage et de saison.

[effets sonores] Ambivalence Bourdon Réverbération

 

04 – Boulodrome de Vaulx-Milieu : Jeux de boules sur fond de vallée – 2min 49s

Les façades au sud du boulodrome font écran de réverbération aux sons de l’autoroute, de la voie ferrée, et aussi des conversations. Forte sociabilité de sons identitaires d’un coeur de bourg dans un lieu assez exposé.

[effets sonores] Bourdon Masque Vague

 

05 – Café en voirie – 2min 21s

Centre de bourg assez envahi voire agressé par l’automobile et les bourdonnements.

[effets sonores] Bourdon Immersion Masque

 

06 – Agitation en terrasse – 2min 43s

Grande activité, agitation humaine, sensation de centre urbain un peu fermé sur lui-même, autonome, propice à une cacophonie modérée à certains moments. Cette séquence illustre un milieu où les interactions humaines dominent dans un espace construit qui n’a que peu de liens avec l’environnement naturel.

[effets sonores] Immersion Masque Métabole

 

07 – Jardins en partage dominical – 2min 18s

Domestication de l’espace commun, transformation de pratiques anciennes (les fortes radios des jardins familiaux). Un îlot de sociabilité de voisinage qui forme une ambiance faite d’échanges à plusieurs échelles de proximité, une icône de sociabilité idyllique.

[effets sonores] Métabole

 

08 – Sociabilité nocturne sur fond de soufflerie – 1min 14s

Réverbération des sons rendant cet espace piéton à la fois vide et repli. Les quelques derniers occupants de la galerie constituent le milieu phonique qui, sans eux, serait meublé par des sons continus.

[effets sonores] Bourdon Réverbération Ubiquité

 

09 – Fête des enfants en prairie – 2min 21s

Évènement sonore très englobant dans un vaste espace ouvert et vert. La prairie offre un espace libre qui permet de prendre de la distance par rapport aux évènements.

[effets sonores] Cocktail Enveloppement

 

10 – Conversation sur vaste paysage – 2min

Plans sonores juxtaposés entre la petite échelle des jardins privatifs et grande échelle du paysage urbain et nature.

[effets sonores] Ambivalence Echo

 

11 – Sport en plein air : « Allez Victoria! » – 3min 06s

La pratique de sports en plein air met en valeur la propagation propre au creux du paysage naturel. Moment et lieu caractérisés, singuliers, ce fragment révèle l’écho propre au paysage. La prise de son face au jeu accentue l’effet de spectacle, les joueurs ont peut être conscience de cet « agrandissement » sonore de leurs propres productions vocales et s’inscrivent ainsi dans une tradition des échanges phoniques profitant des qualités propagatives qui sont remarquées dans certaines cultures.

[effets sonores] Doppler Echo Traînage

 

12 – La figure sonore du skateur – 2min 34s

Une activité spécifique crée son milieu sonore local. Bien qu’assez discrète (peu d’interactions verbales hautes), exprimant ainsi une concentration sur les mouvements, les acteurs sont ressentis par des impacts et des roulements. Figure urbaine contemporaine, la pratique du skate crée son langage particulier.

[effets sonores] Réverbération

 

13 – Les bienheureux, « Vive les mariés! » – 1min 43s

Évènement sonore transformant le lieu. Très audible sur ce parvis, la circulation sur les voies urbaines en contrebas est ici en partie masquée par un évènement sonore exceptionnel, le bourdon et les éclats de vois des invités du mariage.

[effets sonores] Cocktail Crescendo Réverbération

 

14 – Saint Germain : de bas en haut, variations d’enveloppe – 3min 06s

Ce cheminement montre comment le son monte en même temps que le déplacement altimétrique puis devient plus englobant et s’atténue lorsqu’on passe derrière le bâtiment religieux. Le bas paraît plus calme que le haut.

[effets sonores] Immersion

 

15 – Belvédère Fondbonnière : Les oiseaux au-dessus de l’autoroute – 1min 48s

Premier plan sonore de la nature riche en timbre mais dont l’écoute est limite, en arrière l’échelle du grand paysage figurée par le fond grave. Il faut reculer pour commencer à échapper au fond routier.

[effets sonores] Bourdon Immersion

 

16 – Habitation en barre Isle d’Abeau : Point dominant dominé – 2min 42s

Echelle du proche tentant d’apparaître face à celle du lointain, omnivore, continue. Les éléments de l’habiter paraissent diminués par rapport à la force du fond mais l’humanisent en même temps. Il suffit de passer derrière la barre pour entendre les sons de l’habiter… mais parfois de manière peut-être trop exposée.

[effets sonores] Bourdon Masque

 

17 – Les moines : Fenêtres ouvertes sur parcours – 2min 26s

Façade poreuse de l’immeuble d’où s’échappent des sons domestiques qui viennent chatouiller l’oreille du passant devant les fenêtres. La proximité du passant avec la façade et les fenêtres ouvertes forme une ambiance de cour intérieure ou de rue étroite.

[effets sonores] Ambivalence Doppler Ubiquité

 

18 – Les moines : Hémicycle distributeur de son – 2min 12s

L’hémicycle est une figure récurrente de la rhétorique architecturale dont on connaît les effets particuliers sur le son : focalisation, réverbération, vis à vis phoniques. L’échelle du quartier est donnée par une réverbération due à la forme du bâti, mélange de sons des espaces privés et publics, il est en même temps le réceptacle et le distributeur de tous les sons proches ou lointains.

[effets sonores] Réverbération

 

19 – Habitats en terrasse : Dans le creux bâti – 2min 37s

Le dispositif d’intérieur d’îlot ouvert protège des sons de l’extérieur et les atténue bien qu’il en soit un réceptacle voire un résonateur. il illustre un « creux » dans le bâti qui reste lié à l’environnement proche et plus lointain faisant entrer en concurrence les bandes de fréquences raves et aiguës.

[effets sonores] Decrescendo Réverbération Vague

 

20 – Les roches : Bourdon de tondeuse et voix d’enfants sur dalle réverbérante – 2min 10s

Extrait fortement marqué temporellement : à la belle saison, la sortie des écoles occupe le lieu.

[effets sonores] Ambivalence Bourdon Réverbération Ubiquité

 

21 – Les roches : Talons sur carrelage – 2min 17s

Son démultiplié par les matériaux et la forme de l’espace. dans un milieu réverbérant et minéral, tout geste devien événement sonore et, au dessus d’une certaine densité, un ensemble confus se forme.

[effets sonores] Ambivalence Bourdon Réverbération

 

22 – Les roches : Remplissement sonore d’une poche encastrée – 2min 28s

Disjonction totale entre ce qui est visible et ce qui est audible. Le dispositif architectural et les matériaux (sol, mur) sont propices à la réverbération et donc à une possible cacophonie. les enfants jouent avec l’effet de réverbération. L’accalmie progressive révèle un milieu très à l’écart du reste de l’espace, elle devient une poche de calme qui est scandée par l’usage du parking.

[effets sonores] Decrescendo Immersion Réverbération

 

23 – Les roches : La galerie des voix et des pas – 3min 27s

Augmentation de l’impression d’activité humaine et vocale par la réverbération du lieu.

[effets sonores] Bourdon Immersion Métabole Réverbération

 

24 – Le Mollard : La cloche au sommet – 2min 27s

Le patrimoine architectural et urbain est ici réaffirmé par la puissance phonique, inconditionnelle et régulièrement répétée. La cloche scande l’audition du paysage durant son émission. Après cet instant sonore patrimonial, tout redevient ordinaire.

[effets sonores] Attraction Emergence

 

25 – Théâtre de verdure : Opéra vert – 2min 22s

Une réserve de silence occupée par la présence de l’avifaune, le lieu est le support d’activités sonores potentielles (spectacles). Les harmoniques de la cloche colorent la tonalité et portent l’écoute au-delà du visible en créant un milieu et un instant privilégiés.

[effets sonores] Attraction Dilatation Emergence Immersion Réverbération

 

26 – Rue des carrières : Juste au bord – 2min 47s

Cette rue en surplomb, bordée de maisons sur un seul côté, donne à entendre diverses échelles spatiales, le proche et le lointain, le haut et le bas, l’est et l’ouest. Cette situation crée de opportunités d’orientations pour l’écoute, une sorte de panorama phonique.

[effets sonores] Matité Réverbération Vague

 

27 – Place de village Villefontaine : Les cloches de l’apéritif – 2min 34s

Ambiance d’une place de village assez équilibrée à l’heure de midi. L’ordinaire du quotidien prend une valeur particulière par la réverbération du lieu et la nature bon enfant des relations. Une sorte d’icône phonique de place de village. La traversée de quelques véhicules ne perturbe pas fondamentalement le maintien de l’ambiance.

[effets sonores] Ambivalence Bourdon Immersion Masque Réverbération

 

28 – Place de village Villefontaine : La cloche qui poursuit – 1min 28s

Constance et variation des cloches dans des échelles sonores superposée, tintements qui semblent poursuivre le passant et le pressent de s’éloigner.

[effets sonores] Bourdon Emergence Immersion

 

29 – Jardins familiaux : Le jardin des radios – 1min 59s

Grande humanité dans le fragment, très figuratif, et dont les éléments décalés font une drôle de scène. L’usage des différentes stations de radio révèle le caractère communicant du lieu, le partage des éléments (la terre, l’eau, le soleil) se traduit ainsi dans les échanges sonores (voix, bêches, radio). La pratique des jardins familiaux, en profitant du patrimoine de la terre, colore le paysage de manière paradoxale et crée une ambiance phonique inattendue.

[effets sonores] Métabole

 

30 – Un lieu récepteur à l’écart – 2min 42s

La place du village à cette heure là paraît vide. Le calme ambiant laisse entendre les sons qui viennent d’ailleurs, l’auditeur semble inclus dans un monde qui reçoit plus qu’il ne produit. La cloche seule l’occupe un moment. Ce fragment illustre un lieu patrimonial relativement à l’écart du contexte immédiat du fait de sa configuration spatiale.

[effets sonores] Ambivalence Décalage Réverbération

 

31 – Pavillon des Quatre vents : Crête balayée par les vents sonores – 2min 58s

Le pavillon des Quatre vents dominant la vallée, semble capter, de par sa position, tous les sons. La propagation des sons des infrastructures à grande distance avec les aléas du vent par rapport aux sons proches et anodins des pavillons sensibilise la mesure de ces éléments qui grignotent l’espace naturel et se rencontrent sur la crête.

[effets sonores] Bourdon Ubiquité

 

32 – Pavillon des Quatre vents : Sur la crête, sous la voûte – 2min 45s

Sous la voûte, les sons proches sont comme amplifiés, nous distinguons clairement les voix des enfants, leurs jeux de ballon, le bourdon d’un moteur de tondeuse, et les sons plus loin comme le passage du train. Le fond sonore router est très présent sur cette crête. les cloches semblent émerger on ne sait d’où.

[effets sonores] Bourdon Ubiquité

 

33 – Etang Saint Bonnet : Modulation de fréquences sur le miroir de l’étang – 2min 33s

L’écrin de nature est sensible par la vue, l’ouïe et l’humidité, les modulations de la circulation au loin berce l’auditeur. L’effet sous lequel elles apparaissent font des passages des véhicules un élément fascinant du paysage auditif. La distance n’annule pas la juxtaposition des milieux : le monde assez statique et bruissant des insectes et de la vie avifaune par rapport au mouvement perpétuel de l’humain.

[effets sonores] Doppler Vague

 

34 – Eglise Saint Germain : Surplomb visuel contre domination sonore– 1min 33s

Ce lieu patrimonial et historique est confronté à l’impression d’écrasement et d’impuissance que procure le flux phonique de la vallée routière. Il faut s’éloigner derrière les murs hauts de la chapelle pour échapper un quelque peu à l’emprise dominante de cette vallée. L’inversion est totale, le lieu dominant visuellement est dominé par le son du bas.

[effets sonores] Compression

 

35 – Pont sur canal : Composition graves aigue – 1min 29s

Sur le continuum grade de l’autoroute, les notes insistantes de cris d’oiseaux et la sensation presque physique de l’eau toute proche se frottent et forment une composition presque abstraite dans un paysage plat.

[effets sonores] Décalage Decrescendo

 

36 – Digue canal Bourbre : La digue n’arrête pas les graves – 1min 26s

Les cris aigus des oiseaux construisent une échelle proche, contrebalançant l’effet d’englobement que le drone très grave de l’autoroute et les vagues de l’avion tendent à produire. La sourdine routière continue accompagne le contact sensitif avec les éléments naturels.

[effets sonores] Decrescendo Vague

 

37 – Pont sur autoroute : Ballet d’autoroute – 3min 08s

Le calme visuel du canal est en totale opposition à l’agitation sonore submergeante et violente. A bien écouter, outre l’immersion de l’auditeur dans ce paysage phonique chaotique qui l’anéantit, une beauté paradoxale de la matière sonore émerge, qui, dans son homogénéité, offre un multitude d’évènements. Le fragment illustre ce choc entre une situation visuelle qui peut être remarquable, le long du canal et le milieu sonore.

[effets sonores] Doppler Enveloppement Vague

 

38 – Belmont : Passage à niveau à 25m – Feu d’artifice sonore – 3min 03s

Le marquage du territoire de l’Isle d’Abeau par les transports ferroviaires est remarquable à longue distance comme le montrent plusieurs autres prisons de son. A courte distance des voies, la mobilité est transcrite par des sons qui, en un sens, peuvent être fascinants. Comme des fusées de feu d’artifice, les trains donnent la dimension horizontale de la vallée.

[effets sonores] Attraction Doppler Suspension Traînage

 

39 – Belmont : Passage à 100m – Les voies(x) de la vallée – 2min 35s

Le cordon de transports du cœur de la vallée se propage aux alentours. Les effets de propagation accentuent le caractère linéaire des voies de transports. Les objets sonores routiers (motos) concurrencent les objets ferroviaires et aériens.

[effets sonores] Distorsion Doppler Traînage

 

40 – Passerelle Villefontaine : Course poursuite – 1min 50s

Une passerelle passant au dessus des voies constitue un point de vue privilégié surplombant qui met à distance visuelle du paysage en même temps que le piéton se trouve pris dans le son des véhicules passant à toute vitesse près de lui.

[effets sonores] Crescendo Traînage

 

41 – Chemin des crêtes : Le cri de la buse féroce – 2min 17s

L’émergence du cri de la buse révèle soudain la présence naturelle, sauvage, alors que les pavillons récemment construits sont tout proches. Le choc des signes illustre tout le paradoxe de la ville nature. Le son aigu de la buse (cf. sonogramme) vient en décalage du fond plutôt médium grave de l’environnement. A deux titres, il renvoie au ciel : par sa position dans l’espace, par le fait que les aigus renvoient plutôt dans notre culture à l’élévation vers le haut.

[effets sonores] Bourdon Emergence Vague

 

42 – Etang des trois eaux : Masque d’eau – 1min 54s

Le lieu semble à l’écart de l’urbanisation et au contact de la nature et à ce titre c’est un élément patrimonial. Avec la réverbération qui l’identifie et par laquelle les sons produits (voix, rires) se prolongent, ce bord de lac semble un microcosme fragile.

[effets sonores] Masque Réverbération Traînage

 

43 – Etang neuf : En bord de voie – 2min 08s

Le son continu de l’eau égalise l’ambiance et masque le lointain. Ce bord d’étang fait face à un miroir d’eau faisant réflecteur important, du fait que la voie le longe, un contraste entre ce qui est vu et ce qui est entendu apparaît. La bande son paraît complexe alors que l’étang offre un panorama serein sur les berges végétalisées situées de l’autre côté du plan d’eau.

[effets sonores] Enveloppement Masque Mixage

 

44 – Etang de Fallavier : Cancaner, croasser, babiller, ronfler – 2min 38s

Figures de la nature qui semblent encerclées par la voie urbaine demeurant au second plan. La richesse des timbres caractérise la séquence et illustre sans aucun doute cette forme d’équilibre entre les sons d’origine naturelle et le milieu urbanisé.

[effets sonores] Décalage Réverbération

 

45 – Etang de Fallavier : Quiétude du jour férié – 1min 54s

Le plan d’eau réverbère les sons proches des alentours, et la distance est suffisamment grande avec l’autoroute pour que celle-ci ne masque pas les sons de la nature bien présents qui accompagnent la quiétude méritée d’un jour férié.

[effets sonores] Bourdon Réverbération Vague

 

46 – Etang de Fallavier : Mer d’arbres secoués par la tempête – 2min 02s

L’agitation des éléments modifie le milieu sonore local, le vent déstabilise le paysage. Le patrimoine naturel du lac et du parc est révélé par le vent qui transforme les arbres en sources sonores. L’espace est recouvert par le bruissement, les sons animaliers disparaissent presque du milieu audible.

[effets sonores] Masque Vague

 

47 – Limite village de terre : Silence dans le vent – 2min

Le plus bas niveau enregistré en plein jour. Un lieu qui donne le sentiment d’être un peu dans les coulisses, à l’arrière des habitation. La relation à la nature est rendue présente par le son produit par le vent dans les feuillages et l’oiseau solitaire. Le sentiment d’être dans une réserve de silence fragile prédomine, silence qui est un patrimoine difficile à préserver tant la rumeur lointaine semble pouvoir l’assaillir.

[effets sonores] Emergence Enveloppement Ubiquité Vague

 

48 – Golf : Lisière au vent – 2min 42s

Le vent masque par moments la profondeur de l’espace, dont on perçoit la grande échelle grâce à des évènements sonores singuliers, en même temps le son du vent dans les feuillages accentue la sensation de l’air comme élément naturel du paysage. L’audition d’un train au loin surprend et donne accès à un lointain visible.

[effets sonores] Immersion Vague

 

49 – Golf : Chemin en coulisse – 1min 42s

Un milieu calme et retiré avec une profondeur des plans sonores qui accentue le retrait du monde et l’inclusion à l’ombre des arbres.

[effets sonores] Doppler

 

50 –Fontaine de la voie : Voix de la fontaine – 51s

Sentiment de hors contexte ou contexte très lointain, sorte de face à face avec l’eau, musicalité.

[effets sonores] Bourdon Immersion Masque Réverbération