présentation des enregistrements

 

Les 26 enregistrements sonores accompagnant cette recherche ont été diffusés aux habitants des espaces concernés à l’occasion d’entretiens sur écoute réactivée. Ils tentent de traduire quelques situations remarquables mais ordinaires en mettant l’accent sur les sons produits et entendus, les variations des limites sonores, les contrastes temporels, et quelques types de conduites et actions sonores qui rendent compte de cette implication humaine et collective dans la fabrication du monde urbain.

Les catégories d’analyse de l’espace public urbain, et de l’espace en général, sont essentiellement basées sur la perception visuelle. Mais qu’est-ce que l’espace public quand il est sonore ? Le rôle des sons dans le degré de « publicité » des lieux n’est pas des moindres et l’objet de ces extraits sonores issus d’une investigation pluridisciplinaire (architecture, sociologie, acoustique) sur huit terrains urbains différents est de montrer comment l’écoute de soi et d’autrui se transforme au gré des lieux. En quoi les formes spatiales et l’organisation fonctionnelle, en façonnant l’environnement audible, caractérisent un lieu comme public ?

Ces enregistrements sonores accompagnent le rapport de recherche Cresson N° 13

Entendre les espaces publics

Index

01 – Densité et communication 1 : place Victor Hugo, Grenoble – 2min 04s.

Cet extrait pris entre 18h et 19h à la fin du mois de septembre illustre la communication dans un milieu sonore urbain dense. Le fond de circulation est très présent (surtout au début du fragment) quelques voix se détachent. On entend une grande pluralité de groupes sociaux : lycéens, personnes âgées, et notamment un groupe d’italiens qui venait alors régulièrement discuter ici dans leur langue natale. L’environnement sonore n’est pas particulièrement favorable aux échanges; a priori il nuit même à la communication interpersonnelle, mais, paradoxalement, la place est appréciée et reste considérée comme une poche de calme par rapport au bruit qui l’environne. Le bruit de fond produit juste assez d’anonymat pour faire coexister les différents usagers. La place Victor Hugo (Grenoble) est de forme carrée (115 m de côté) circonscrite par des voies sur sa périphérie (route et sans tramway à l’époque de cet enregistrement), elle est occupée en son centre par un jardin et une fontaine. Les immeubles qui la forment, datent de la fin du XIXème siècle de style Haussmannien, et sont occupés en rez de chaussée par des commerces, banques et quelques cafés.

[Effet sonore] Emergence Masque Vague

 

02 – Densité et communication 2 : place Victor Hugo, Grenoble – 2min 06s

Cet extrait pris entre 18h et 19h à la fin du mois de septembre illustre la communication dans un milieu sonore urbain dense à ce moment de la journée. La place Victor Hugo (Grenoble) est de forme carrée (115 m de côté) circonscrite par des voies sur sa périphérie (route et tramway) et occupée en son centre par un jardin, un bassin et une fontaine. Les immeubles qui la forment, de style Haussmannien datent de la fin du XIXème siècle, ils sont occupés en rez de chaussée par des commerces, des banques et quelques cafés. Le fond de circulation est très présent (surtout au début du fragment) quelques voix s’en détachent. Cette place est appréciée et très fréquentée malgré la circulation..

[Effet sonore] Emergence Masque Vague

 

03 – Traversée de l’avenue et arrivée sur zone piétonne : place Victor Hugo, Grenoble – 1min 28s.

Prise de son dynamique entre 18h et 19h à la fin du mois de septembre allant de la place Victor Hugo en direction de la place de la rue Molière. La fréquentation est maximale sur la place : passage de piétons et personnes assises. L’extrait est dominé par les pas et se termine par une sonnerie de cloche d’église.

La place Victor Hugo (Grenoble) est d’une forme carrée (115 m de côté) circonscrite par des voies sur sa périphérie (route et tramway) et occupée en son centre par un jardin et une fontaine. Les immeubles qui la forment, datent de la fin du XIXème siècle de style Haussmannien, et sont occupés en rez de chaussée par des commerces, banques et quelques cafés.

[Effet sonore] Emergence Masque Vague

 

04 – Ambiance de la place en début d’après midi : place Saint-André, Grenoble – 2min 35s.

Le fragment débute par un commentaire « Place Saint-André ». Il s’agit d’une des plus ancienne place de Grenoble, située dans le centre ville bien protégée des bruits de transports. De morphologie fermée, elle est minérale, le sol est recouvert de dalles de pierres lisses. Quelques cafés ont leur terrasse sur la place attirant une clientèle jeune. La prise de son est effectuée en début d’après-midi où se mixent des sons de la terrasse du café et de la place.

 

05 – A l’heure du marché le matin : place Saint-André, Grenoble – 1min 24s.

En milieu de matinée, la Place Saint-André résonne de son petit marché. Il s’agit d’une des plus ancienne place de Grenoble, située dans le centre ville bien protégée des bruits de transports sur le quai. De morphologie fermée, elle est essentiellement minérale (ni fontaine, ni arbres), le sol est recouvert de dalles de pierres lisses. Quelques cafés ont leur terrasse sur la place attirant une clientèle jeune. Le nombre de personnes présentes est peu important au moment de l’enregistrement. On entend les éclats de voix des maraîchers, les sons des balances pour peser les légumes, et cette réverbération propre à la place (cf. les mesures faites à partir de coups de pistolets dans le rapport de la recherche Sonorité Sociabilité Urbanité du CRESSON,1982). En fond, l’activité du café est perceptible : les percolateurs et le bruit des cuillères émergent. Le son de la place est bien rendu par la présence du marché qui la fait « sonner ».

 

06 – Après-midi en été : place Saint-André, Grenoble – 2min 30s.

La Place Saint-André un après-midi d’été. Il s’agit d’une des plus ancienne place de Grenoble, située dans le centre ville bien protégée des bruits de transports. De morphologie fermée, elle est minérale, le sol est recouvert de dalles de pierres lisses. Quelques cafés ont leur terrasse sur la place attirant une clientèle jeune. La musique lointaine se mixe avec les pas qui résonnent.

 

07 – Le marché sous l’estacade et passage d’un train : L’estacade, Grenoble – 1min 37s.

Ce fragment sonore provient du Marché de l’Estacade, espace résiduel sous la rampe de voie ferrée surélevée et supportée par des piliers massifs qui fut construite dans les années 60. La Marché est très proche du boulevard Jean-Jaurès / Libération, l’axe de circulation Nord-Sud de la ville. Dans ce contexte sonore (route, voie ferrée) se tient tous les matins un marché. Le fragment débute par les échanges verbaux liés à l’activité du marché qui sont masqués le temps du passage d’un train.

 

08 – Le crieur public : L’estacade, Grenoble – 1min 01s.

Le fragment débute par un commentaire « Estacade Trollier ». Ce fragment sonore provient du Marché de l’Estacade, espace résiduel sous la rampe de voie ferrée surélevée et supportée par des piliers massifs qui fut construite dans les années 60. La Marché est très proche du boulevard Jean-Jaurès / Libération, l’axe de circulation Nord-Sud de la ville. Dans ce contexte sonore (route, voie ferrée) se tient tous les matins un marché. Un crieur de rue commente l’actualité à l’heure du marché.

 

09 – La fin du marché : L’estacade, Grenoble – 1min 45s.

Ce fragment sonore provient du Marché de l’Estacade, espace résiduel sous la rampe de voie ferrée surélevée et supportée par des piliers massifs qui fut construite dans les années 60. La Marché est très proche du boulevard Jean-Jaurès / Libération, l’axe de circulation Nord-Sud de la ville. Dans ce contexte sonore (route, voie ferrée) se tient tous les matins un marché renommé. Montage « en cut » de petites séquences représentant différentes phases de la fin du marché de l’Estacade : démontage, balayage, lavage à grande eau.

 

10 – Après-midi sur le routoir vers 15 h, le silence : Les Béalières, Meylan – 2min 19s.

Prise de son dans la ZAC des Béalières constituée d’un maillage orthogonal qui structure l’ensemble de la zone. La ZAC a été créée sur d’anciens routoirs. Un routoir était un bassin qui servait à faire tremper les tiges de chanvre pour en extraire la filasse qui était ensuite travaillée. Placés dans un endroit ombragé, les routoirs étaient alimentés par l’eau des béals.
Prise de son vers 15h puis vers 17h sur le « square », au croisement du routoir avec une des mailles de la trame. Dans ce fragment le silence est ponctué d’évènements très discrets, l’espace public est pratiquement vide : deux personnes discutent, quelques sons d’un toboggan. Il s’agit du climat sonore typique d’une journée de semaine.

 

11 – Après-midi sur le routoir vers 17 h, sortie d’école : Les Béalières, Meylan – 3min 22s.

La ZAC des Béalières constituée d’un maillage orthogonal qui structure l’ensemble des habitations. La ZAC a été créée sur d’anciens routoirs. Un routoir était un bassin qui servait à faire tremper les tiges de chanvre pour en extraire la filasse qui était ensuite travaillée. Placés dans un endroit ombragé, les routoirs étaient alimentés par l’eau des béals.

Prise de son statique qui montre comment en 1 heure (cf. prise de son précédente), l’espace public passe brusquement d’un état à un autre : le silence ponctué d’évènements discrets de la séquence précédente laisse place à un espace entièrement investi par les enfants. Les enfants crient, les parents discutent. On perçoit quelques appels qui révèlent les modalités concrètes de communication à distance. L’empathie collective semble bien traduite ici.

L’environnement sonore est très protégé, le bruit de fond est faible, l’organisation de l’espace public fait référence aux cours urbaines hollandaises, les voitures passent mais au ralenti, tout reste accessible. C’est un espace où les enfants s’ébattent.

 

12 – Trajet sur le routoir un dimanche après-midi, promenade bucolique : Les Béalières, Meylan – 3min 57s.

Prise de son dans la ZAC des Béalières constituée d’un maillage orthogonal qui structure l’ensemble de la zone. La ZAC a été créée sur d’anciens routoirs. Un routoir était un bassin qui servait à faire tremper les tiges de chanvre pour en extraire la filasse qui était ensuite travaillée. Placés dans un endroit ombragé, les routoirs étaient alimentés par l’eau des béals.
Le dimanche après-midi, un groupe d’adolescents écoutent de la musique, jouent, discutent. Au gré du trajet quelques modifications sonores sont sensibles.

 

13 – Trajet d’arrivée en venant des grands boulevards : parc Hoche, Grenoble – 2min 11s.

L’entrée dans le parc Hoche fait suite à un trajet sur les grands-boulevards caractéristiques pour leur circulation automobile dense. Depuis le parc Hoche, la sirène d’une ambulance rappelle que les axes routiers ne sont pas loin. L’effet de coupure est net, il nous fait basculer dans le quartier d’un coup.
Hoche est un quartier inauguré en 1985 sur l’emplacement d’une ancienne caserne à l’issue d’une longue concertation. Il est constitué de 430 logements à vocation sociale disposé autour d’une imbrication de squares, parc, zones de jeux, cours, places. Les prise de son se déroulent dans l’espace vert le « jardin » qui attire une fréquentation extérieure au quartier proprement dit.

 

14 – Fin d’après-midi du côté de l’arc de cercle : parc Hoche, Grenoble – 4min 27s.

Dans cette partie du parc Hoche, se mêlent les sons des logements, de la circulation automobile et du parc.
Hoche est un quartier inauguré en 1985 sur l’emplacement d’une ancienne caserne à l’issue d’une longue concertation. Il est constitué de 430 logements à vocation sociale disposé autour d’une imbrication de squares, parc, zones de jeux, cours, places. Les prise de son se déroulent dans l’espace vert le « jardin » qui attire une fréquentation extérieure au quartier proprement dit.

 

15 – Vers 21h du côté de l’arc de cercle : parc Hoche, Grenoble – 3min 06s.

Le soir vers 21 h, le preneur de son est non loin de l’arc de cercle qui compose les habitations entourant le parc Hoche.
Hoche est un quartier inauguré en 1985 sur l’emplacement d’une ancienne caserne à l’issue d’une longue concertation. Il est constitué de 430 logements à vocation sociale disposé autour d’une imbrication de squares, parc, zones de jeux, cours, places. Les prises de son se déroulent dans l’espace vert le « jardin » qui attire une fréquentation extérieure au quartier proprement dit.

[Effet sonore] Réverbération

 

16 – Montée sur la dalle : les Olympiades, Paris – 1min 50s.

Arrivée sur la dalle piétonne des Olympiades depuis l’escalator. Cet ensemble est le résultat d’opérations urbaines à grande échelle. L’espace public est ici une dalle piétonne qui couvre une gare de marchandises et des parkings. Les tours d’habitations (20 à 30 étages) surplombent la dalle, la délimitent en esquissant ses bornes. Fragment assez caractéristique de la sonorité des espaces publics des grands ensembles, cette réverbération est due à la dominante minérale, aux échelles des façades et aux géométries simples de la composition.

 

17 – Vers le centre de la dalle : les Olympiades, Paris – 1min 47s.

Prise de son au centre de la dalle piétonne des Olympiades. Cet ensemble est le résultat d’opérations à grande échelle. L’espace public est ici une dalle piétonne qui couvre une gare de marchandises et des parkings. Les tours d’habitations (20 à 30 étages) surplombent la dalle, la délimitent en esquissant ses bornes. Fragment caractéristique de la sonorité des espaces publics des grands ensembles.

 

18  –Le chien : les Olympiades, Paris – 1min 24s.

L’aboiement répété d’un chien révèle le caractère réverbérant de la dalle des Olympiades. Cet ensemble est le résultat d’opérations urbaines à grande échelle. L’espace public est ici une dalle piétonne qui couvre une gare de marchandises et des parkings. Les tours d’habitations (20 à 30 étages) surplombent la dalle, la délimitent en esquissant ses bornes. Fragment assez caractéristique de la sonorité des espaces publics des grands ensembles, cette réverbération est due à la dominante minérale, aux échelles des façades et aux géométries simples de la composition.

[Effet sonore] Réverbération

 

19 – Sortie d’école : les Olympiades, Paris – 1min 55s.

Sortie d’école sur la dalle des Olympiades. La réverbération renforce la présence sonore des individus. Cet ensemble est le résultat d’opérations à grande échelle. L’espace public est ici une dalle piétonne qui couvre une gare de marchandises et des parkings. Les tours d’habitations (20 à 30 étages) surplombent la dalle, la délimitent en esquissant ses bornes. Fragment caractéristique de la sonorité des espaces publics des grands ensembles.

 

20 – Ambiance de la rue : avenue Alsace-Lorraine, Grenoble – 2min 10s.

Ce fragment débute par un commentaire « Avenue Alsace-Lorraine ». Bordée de bâtiments de type Haussmanniens, c’est une avenue assez commerçante (commerces exceptionnels : agences de voyage, électroniques…) avec de larges trottoirs plantés d’arbres. Entièrement transformée en 1986 à l’occasion de l’arrivée de la 1ère ligne de Tramway, l’avenue dispose d’un espace piétonnier et d’un mobilier urbain spécifique (bancs, revêtement de sol, grille autour des arbres, fontaines).

Ambiance caractéristique de rue piétonne. La musique diffusée par un magasin peut évoquer la musique de fond d’un supermarché.

 

21 – Attente du tram : avenue Alsace-Lorraine, Grenoble – 2min 56s.

Prise de son Avenue Alsace-Lorraine. Bordée de bâtiments de type Haussmanniens, c’est une avenue assez commerçante (commerces exceptionnels : agences de voyage, électroniques…) avec de larges trottoirs plantés d’arbres. Entièrement transformée en 1986 à l’occasion de l’arrivée de la 1ère ligne de Tramway, l’avenue dispose d’un espace piétonnier et d’un mobilier urbain spécifique (bancs, revêtement de sol, grille autour des arbres, fontaines).

Le début du fragment fait entendre une ambiance caractéristique de rue piétonne. Le climat général est assez confus, puis le preneur de son est immergé dans un micro-milieu sonore crée par un groupe d’adolescents attendant le tramway. Le brouhaha et la compréhension de quelques mots au vol illustrent l’effet sonore de métabole. Une fois le groupe monté dans le tramway, l’effet de silence arrive par contraste.

[Effet sonore] Métabole

 

22 – Le soir vers 20h : avenue Alsace-Lorraine, Grenoble – 1min 20s.

L’avenue Alsace-Lorraine, le soir vers 20h. Bordée de bâtiments de type Haussmanniens, c’est une avenue assez commerçante le jour (commerces exceptionnels : agences de voyage, électroniques…) avec de large trottoir plantés d’arbres. Entièrement transformée en 1986 à l’occasion de l’arrivée de la 1ère ligne de Tramway, l’avenue dispose d’un espace piétonnier et d’un mobilier urbain spécifique (bancs, revêtement de sol, grille autour des arbres, fontaines). Le soir les commerces sont fermés.

 

23 – Arrivée par la rue du Renard : parvis de Beaubourg, Paris – 2min 46s.

Arrivée par la rue Renard, on entre progressivement dans la rumeur vocale du parvis Beaubourg. Les voix se font de plus en plus proches puis se mixent avec la musique jouée par les groupes. L’effet de mixage est ici prégnant, la densité de personnes présentes est sensible dans cette composition où tout se superpose et se mêle. Le parvis de Beaubourg est un grand plateau minéral (couvert de pavés) de 12000 m2 incliné vers le centre culturel qui permet un échange ouvert avec le quartier et une circulation très facile du public qui « glisse » vers le centre de culture. Loin des espaces publics ordinaires ou quotidiens, la matière sonore est mise en scène de façon spectaculaire sur ce parvis.

 

24 – Un acteur sonore : parvis de Beaubourg, Paris – 2min 45s.

Le parvis de Beaubourg est une grande place inclinée en contrebas de 12000 m2 qui permet un échange ouvert avec le quartier et une circulation très facile du public. Loin des espaces publics ordinaires ou quotidiens, sur le parvis de Beaubourg, la matière sonore est mise en scène de façon spectaculaire.
On entend les sons aigus d’une radio portable. Ils sont parfois masqués par le passage de personnes devant les haut-parleurs. Puis on entre brusquement dans un cercle de spectateurs, rythmé par de cris aux accents tribaux.

 

25 – Un acteur sonore entendu du 6ème étage de Beaubourg : parvis de Beaubourg, Paris – 1min

Le parvis de Beaubourg est une grande place inclinée en contrebas de 12000 m2 qui permet un échange ouvert avec le quartier et une circulation très facile du public. Loin des espaces publics ordinaires ou quotidiens, sur le parvis de Beaubourg, la matière sonore est mise en scène de façon spectaculaire.
On entend les sons aigus d’une radio portable. Ils sont parfois masqués par le passage de personnes devant les haut-parleurs. Puis on entre brusquement dans un cercle de spectateurs, rythmé par de cris aux accents tribaux.

 

26 – Place Royale : Barcelone – 2min 36s.

Le fragment est précédé d’un commentaire : « Place Royale ». L’espace public est très investi : on y entend des enfants jouer et s’interpeler, des groupes parler, de la musique et une fontaine couler.