présentation des enregistrements

Les extraits sonores répertoriés sont une partie des matériaux récoltés lors d’un travail de thèse portant sur l’architecture en territoires inondables. Les enregistrements ont été effectués sur deux terrains d’étude au Pays-Bas, et un en France : le quartier de maisons amphibies de Massbommel, le quartier de Ijbug (Amsterdam) constitué de maisons flottantes et enfin le quartier Nouvel’air de Saint-Pierre-des-Corps. Le matériel utilisé pour ces explorations est le ZOOM H4. Ce relevé de paysages sonores, nous permet d’approcher le « vivre avec » l’inondation. Nous explorons différentes typologies architecturales (l’amphibie, le flottant et le pilotis) par les environnements sonores qui les caractérisent. Cette recherche apporte des éléments quant à la culture du risque en zone inondable par le biais des ambiances.

Ces enregistrements sonores accompagnent la thèse

L’architecture en territoire inondables : dispositifs de mitigation et ambiances habitées. Valorisation d’une culture du risque para-inondation et gestion post catastrophe de l’urgence.

Index

1 – Ijburg

 

Le chant de l’oiseau

26 s

Point d’écoute fixe sur le ponton D. Court extrait pendant lequel le fond sonore est quasi absent, toute notre attention est dirigée vers ce chant qui offre une rythmique à l’espace. C’est un jour gris, monotone, ce qui renforce l’effet sonore rythmique qui échappe au paysage visuel. Seul, le vent vient perturber ce calme ambiant.

Description sonore

1 min 16 s

[Effet sonore] Réverbération, Hyperlocalisation, Ubiquité, Décontextualisation

Point d’écoute fixe au bout du ponton C. Différents plans d’écoute se mettent en place au cours de l’extrait nous faisant explorer l’environnement plus ou moins proche. Dans un premier temps on reconnaît le son des voitures qui passent de l’autre côté du bâtiment écran. Par son chant, les allées et venues d’un oiseau nous renvoient à l’espace ouvert du cœur d’ilot. De cette transition sonore nous passons dans un environnement plus proche dans lequel nous entendons des enfants crier et des personnes parler. On sent bien la différence entre les sons réverbérés par la surface de l’eau (le cri des enfants) et ceux perçus par l’oreille directement (son intérieur perçu par la fenêtre ouverte). Un chien passe révélant la matérialité métallique du lieu.

En mouvement

20 s

[Effet sonore] Anamnese, Bourdon, Hypercontextualisation

Point d’écoute fixe sur le ponton à bateau C. Court extrait qui nous fait découvrir un monde en mouvement. Le bruit de la ville et des voitures est atténué et ne représente qu’un fond sonore diffus qui perd sa mobilité. En premier plan on retrouve l’expression du mouvement par les claquements des câbles des voiles sur les mâts des bâteaux qui induisent un mouvement de balancement, les clapotis de l’eau sur les parois, le chant des oiseaux qui indique son déplacement dans l’air tel un radar. Une impression marine, de port de pêche se dégage.

Jeux de distance

1 min 52 s

[Effet sonore] Décontextualisation, Hyperlocalisation

Point d’écoute fixe sur le ponton C. En arrière-plan on entend le bruit des voitures qui passent sur le boulevard, derrière le bâtiment écran. Ce fond sonore instaure une temporalité rythmique, cyclique. Plus proche on perçoit l’environnement sonore marin avec les câbles des bateaux qui claquent, le chant des oiseaux, le bruit de l’eau. Puis au final on entend très distinctement une discussion à l’intérieur d’une maison très proche. Ces extraits sonores se mêlent et contribuent à troubler les limites entre public/privé, soulevant la question de l’intimité.

Matière / Matérialité

2 min 31 s

[Effet sonore] Ubiquité, Réverbération

Point d’écoute fixe au bout du ponton B. Effet de confusion de plans sonores. Au premier plan des personnes réparent leur bateau, ce sont les sons les plus proches physiquement. Ils révèlent la matérialité métallique environnante. Cependant, les fonds sonores les plus présents sont ceux qui se situent physiquement le plus loin. Il s’agit des enfants qui jouent de l’autre côté de l’étendue d’eau (sons aigus) et du scooter, du bout du lac. Cet extrait nous renseigne sur la matérialité, métallique et aqueuse, du lieu.

Fraicheur urbaine

2 min 46 s

[Effet sonore] Réverbération, Ubiquité

Sur le ponton B. Durant cet extrait sonore, nous sommes plongés dans un espace de loisirs et de détente. Les enfants jouent dans l’eau, nagent, sautent, rigolent. Il en résulte le bruit de l’eau en mouvement qui vient rencontrer les parties massives du ponton et des maisons en de petites vaguelettes. Ce bruit de fond donne une sensation de fraicheur à la scène. Les oiseaux que l’on entend chanter renforcent l’idée d’un espace aéré, ouvert. De plus, les discussions environnantes nous perdent dans l’espace, nous ne savons pas exactement les situer. L’écoute se détache du premier plan pour laisser paraître la circulation derrière le bâtiment écran. Enfin, une personne qui démarre un scooter sur le ponton nous extrait de cette ambiance et nous rappelle aux tumultes de la ville.

Cohabitation

13 s

[Effet sonore] Décontextualisation

Point d’écoute fixe sur le ponton B. Très court extrait qui montre la cohabitation dans l’espace entre les hommes et la faune locale. Sur un fond sonore diffus de la circulation et de l’eau en mouvement, les discussions et cris d’animaux se détachent. On sent une proximité entre l’environnement animal/aqueux et l’habitat.

Intériorité et ouverture

52 s

[Effet sonore] Crescendo

Trajet sur le ponton B. Cet extrait sonore exprime le passage entre l’intériorité du quartier et la ville. Nous cheminons sur le ponton d’où nous entendons les oiseaux et les enfants qui jouent. Proches ou lointains les sons se mêlent. Petit à petit cet espace ouvert d’une intensité sonore calme, laisse place au rythme de la circulation et de la ville et devient de plus en plus présent et fort. Le paroxysme de cette intensité sonore est atteint à la sortie du passage sous le bâtiment « écran » lorsqu’une voiture passe à proximité immédiate.

Dans un port d’Amsterdam

4 min 1 s

[Effet sonore] Réverbération, Anamnèse, Immersion, Bourdon

Point d’écoute fixe au bout du ponton A. Extrait long, apaisant. Des enfants jouent dans l’eau (glissement du son à la surface de l’eau et écho), le chant des oiseaux nous renseigne sur la grandeur de l’espace, les câbles des bateaux qui claquent sur les mâts métalliques (rythmique), les clapotis de l’eau en mouvement. Toutes ces composantes donnent un caractère apaisant au lieu et amènent à l’imaginaire du port de plaisance. On peut entendre un bourdonnement en fond sonore dû aux lignes à haute tension qui passent au milieu du quartier. La présence de la circulation au loin, renforce ce sentiment de calme privilégié au sein du quartier.

Franchir le seuil

1 min 20 s

[Effet sonore] Fondu enchainé

Trajet. Franchissement du « bâtiment écran » Le passage de la ville au cœur du quartier se fait spatialement par le franchissement d’une limite épaisse représentée par le « bâtiment écran ». L’environnement sonore exprime cette transition, il n’y a pas de rupture directe mais la transformation d’un environnement sonore en un autre. Au début de l’extrait nous sommes du côté des maisons flottantes et nous abandonnons petit à petit les sons aqueux, les chants d’oiseau, pour arriver dans l’environnement urbain, routier.

Sur un air de piano

2 min 13 s

[Effet sonore] Ubiquité, Hyperlocalisation, Décalage

Point d’écoute fixe au bout du ponton B. L’attention se porte sur l’air joué au piano et les sons alentours viennent accompagner la mélodie. Les sons proches et lointains contribuent à l’ambiance sonore au même titre, on entend aussi bien des couverts que l’on pose sur une table non loin, que les oiseaux, le grincement des maisons, des bateaux, mais aussi les voitures qui passent. Suite à l’enregistrement, je pars à la recherche de ce piano. D’où vient ce son ?

Symphonie à 3 genres

2 min 02 s

[Effet sonore] Sharawadji, mixage

Point d’écoute fixe, passerelle A/B. Quand l’environnement sonore se rapproche de la mélodie, c’est une symphonie d’un autre genre qui s’offre à nous. Le bruit désagréable de la sirène des pompiers se mêle à la répétition d’un pianiste et aux chants des oiseaux. Cet instant poétique, esthétique, nous enveloppe et nous transporte. Les machines s’en iront, l’homme disparaitra, seule la nature restera.

Enveloppe poreuse

1min 20s

[Effet sonore] Immersion, irruption, matité

Cet extrait sonore est particulier puisque c’est le seul à avoir été réalisé à l’intérieur d’une maison flottante, dans une chambre sous-eau. Que ce soit le vent, le chant d’un oiseau, ou parfois même la circulation, nous avons des indices sonores sur l’activité en extérieur. Cette proximité sous-entend une certaine porosité de l’enveloppe du bâtiment flottant. À l’inverse, lorsque la porte de la chambre est refermée on aperçoit un son mate qui renvoi à un sentiment enveloppant.

 

2 – Maasbommel

 

Elément perturbateur

50 s

[Effet sonore] Hyperlocalisation

Point d’écoute fixe sur la place. On perçoit tout d’abord et rapidement, le fond sonore diffus. Puis le ballet des voitures commence. Les voitures interviennent comme des éléments, ponctuels, perturbateurs du calme ambiant. Elles passent sur la digue. Elles se trouvent donc au-dessus du niveau des yeux et sont donc peu perturbantes visuellement mais très présentes par contraste d’un point de vue sonore. La voiture est un évènement dans le paysage sonore, occasionnel ou plus fréquent selon les moments de la journée, mais le passage d’une voiture sur la digue rappelle toujours cette frontière que représente l’ouvrage d’art qu’est la digue/route.

L’attention

2 min 55 s

[Effet sonore] Crescendo/Decrescendo, vague

Point d’écoute fixe sur le ponton devant la maison 36. Cet extrait est la rencontre de différents plans sonores. Au début de l’extrait la circulation des voitures empli l’espace sonore, puis elle laisse place decrescendo à un environnement plus calme où l’on perçoit les bruits de l’eau, des oiseaux. Les plans sonores s’alternent ainsi en intensité, sans jamais disparaitre totalement. Au final, un decrescendo de l’environnement routier met en avant le bruit de la goutte qui tombe de la gouttière de la maison dans le lac. On parle alors d’un saut d’échelle sonore et spatiale.

Paysage sonore aqueux

3 min 55 s

[Effet sonore] Réverbération/Ubiquité

Point d’écoute fixe sur le ponton devant la maison 40. Le mouvement de l’eau retransmis par les grincements du ponton forme le fond sonore. Il exprime un paysage en mouvement avec les vagues qui affleurent sur le ponton rythmant la séquence. On perçoit des habitants qui parlent mais la réverbération sonore du lac ne permet pas de situer d’où provient la source. La circulation très peu dense ponctue l’écoute du paysage aqueux.

Urbain

3 min 30 s

[Effet sonore] Enveloppement, Matité

Point d’écoute fixe sur la place des bâteaux. On est submergé par le bruit des machines et des moteurs à proximité. On entend des personnes qui parlent à travers le tumulte. Une sirène vient ajouter un élément à l’environnement sonore résolument urbain. Une moto qui passe ponctue l’enregistrement, par ce bruit, le son arrive à saturation. On sent une proximité des sources sonores, qui donnent une sensation de densité d’occupation de l’espace. La configuration spatiale avec la digue d’un côté et les maisons de l’autre renvoie à un espace sonore plus fermé. Les bruits de la nature sont quasiment absents de cet extrait sonore, cet extrait renvoi une image sonore beaucoup plus urbaine du quartier.

Back side/Front side

2 min 35 s

[Effet sonore] filtrage

Collage. Point d’écoute fixe. On observe un fort contraste entre l’avant et l’arrière de la maison. Côté lac, un environnement calme ponctué par les bruits de la nature (eau, animaux). De l’autre, le vocabulaire sonore de l’environnement urbain (circulation de voitures et bruits de travaux).La maison amphibie intervient dans l’espace physique, visuel et sonore comme un écran entre ces deux ambiances particulières. D’un côté le son est plutôt absorbé, stoppé par les parois de la maison et de la digue alors que de l’autre côté, en surplomb sur le lac, le son est réverbéré, libéré, sans limite apparente.

Biodiversité sonore

1 min 34 s

[Effet sonore] Hyperlocalisation

Point d’écoute fixe. On est entouré par les chants, les cris de différents oiseaux, animaux. Nous les entendons, dans un rapport de proximité, évoluer dans leurs milieux (clapotis de l’eau, battements d’ailes…) Les chants des oiseaux nous renseignent tel un radar sur leurs positions dans l’espace et donnent ainsi la dimension de la scène très ouverte sur le paysage.

L’envers du décor

1 min 06 s

[Effet sonore] Enveloppement

Point d’écoute fixe. Sur la terrasse surplombant le lac, on entend tout l’environnement aqueux. Le fait d’être entouré par les sources sonores (dessous /dessus/côté) donnent la sensation d’être vraiment immergé dans l’environnement. Les cloches des bateaux de plaisance rythment la scène.

 

3 – Saint Pierre des Corps

 

Parenthèse ouverte

1 min 17 s

[Effet sonore] Enveloppement

Point d’écoute fixe sur le banc de l’espace commun. Les chants d’oiseaux nous enveloppent, nous sommes bercés par ces rythmes. Au second plan, nous apercevons le bruit de la circulation, diffus, ce plan sonore parait très lointain. La rencontre de ces deux plans sonores donne la sensation d’être à l’intérieur d’un espace privilégié naturel en opposition à l’environnement urbain lointain. Le vent et le passage des personnes qui discutent aide à apprécier le dimensionnement de l’espace par le bruit de leur conversation et de leur pas sur les graviers. C’est un espace ouvert, particulier et vivant.

« Ce n’était rien que des maraichers »

1 min 10 s

[Effet sonore] Immersion, Irruption, répétition

Point d’écoute fixe sur le banc de l’espace commun. Extrait sonore particulier dans lequel le sens des mots prononcés souligne les indices de l’environnement sonore. Le sujet principal de discussion est que « Ce n’était rien que des maraichers». Ce mot « maraichers » revient plusieurs fois dans la conversation et met en valeur l’environnement sonore. Passons maintenant le filtre de la parole pour lire d’une autre manière cet extrait. Le chant des oiseaux nous montre l’espace ouvert dans lequel nous sommes plongés. Le vent renforce cette idée d’ouverture. Ces chants d’oiseaux donnent un caractère moins urbain à la scène.

Intimité sonore

1 min 12 s

[Effet sonore] Matité, Décontextualisation

Début du trajet sous la passerelle. Trajet. Parcours sous la passerelle. Le bruit des pas rythme la séquence, il nous informe sur la matérialité poreuse du sol (petit gravier). Nous cheminons sous la passerelle, entre les jardins des maisons individuelles. Les chants d’oiseaux forment un fond sonore dans lequel émerge progressivement une conversation entre plusieurs personnes. Cette proximité sonore est telle que nous pourrions presque participer à la discussion. L’intimité visuelle est protégée par les haies mais qu’en est-il de l’intimité sonore ?

Dilatation de l’espace

1 min 19 s

[Effet sonore] Dilatation

Trajet. Parcours sous la passerelle. Le bruit des pas rythme l’extrait sonore. Le sol meuble, créé une source sonore qui nous renseigne sur le dimensionnement de l’espace alentour. Dans un premier temps le son « rebondi » sur les façades des maisons et sur la sous-face du cheminement en R+1, puis le son se perd dans le fond sonore lorsque nous cheminons dans un espace qui n’est plus couvert, cloisonné, dans lequel le son s’échappe. Enfin nous arrivons et nous stoppons en sortie du chemin. A cet endroit seul une « toiture » de la sous-face du cheminement R+1 subsiste, nous ne sommes plus enveloppés par des obstacles verticaux, notre espace s’ouvre et nous percevons le paysage sonore urbain de la circulation, de l’église qui sonne au loin.

Prendre de la hauteur

3 min 14 s

[Effet sonore] Dilatation, Décalage, Hyperlocalisation

Parcours au-dessus de la passerelle. Extrait long, durant lequel nous montons par les escaliers entourés par les habitations pour cheminer sur la passerelle en R+1. Puis nous descendons par d’autres escaliers qui se situent plus vers le centre de l’ilot. Le passage du RDC au R+1 est illustré par le bruit des pas, sol meuble (petit gravier) au RDC, et au contraire, cheminement en béton au R+1. Dans cet extrait nous prenons de la hauteur et le paysage sonore qui nous parvient en est représentatif. La hauteur offre des vues mais aussi des sons. Le bruit de la circulation se fait plus présent même s’il est évident que c’est un son lointain (second plan). Le chant des oiseaux est toujours plus présent. L’espace apparait ainsi plus ouvert. La hauteur donne à voir l’intérieur des jardins et des habitations. Cette proximité très intrusive visuellement de la passerelle dans les jardins se poursuit d’un point de vue sonore.

La boite hermétique

1 min 23 s

[Effet sonore] Matité

Point d’écoute fixe puis quelques pas au 2ème étage de la maison au centre à côté de la trémie. Maison bien isolée phonétiquement. On entend vivre la maison, on entend une personne dans la cuisine au 1er étage mais absolument pas de son provenant de l’extérieur. Le rapport avec l’environnement extérieur est uniquement visuel lorsque les fenêtres sont fermées. Les bruits provoqués lors des quelques pas le long du couloir est un son étouffé, mâte. La maison se fait pesante.

Une pièce ouverte

1 min 01 s

[Effet sonore] Matité, Irruption

Point d’écoute fixe à la limite entre le jardin et le dessous de la maison. Dans le jardin de la maison, espace très calme, on n’entend pas la circulation, seulement les oiseaux. C’est un espace qui semble ouvert et frais, on entend le vent qui s’y engouffre. Pendant l’enregistrement, l’habitant reçoit une visite. On note l’effet de surprise qui montre bien que le visiteur sait que l’accès principal au logement est situé au RDC et non au niveau de la passerelle. Le bruit des pas nous renseigne sur la matérialité du sol, il semble poreux, meuble (petit graviers). Nous sommes à la limite entre le dessous de la maison et le jardin, orientés vers le jardin. Lorsque l’habitant accueille son visiteur la réverbération et l’absorption sonore nous montrent qu’il passe du dessous de la maison, plutôt fermé, au côté, plus ouvert. C’est un espace du dessous, qui forme une pièce extérieure pour l’habitat.

Enveloppé

2 min 46 s

[Effet sonore] Enveloppement

Point d’écoute fixe au centre de l’ilot. Le jardin intérieur, en cœur d’ilot. Ce bassin de rétention inaccessible favorise l’émergence de la biodiversité, nous en avons ici un bel exemple avec les différents sons d’oiseaux. Dans cet extrait on perçoit deux plans d’écoute distincts. La conjugaison du premier avec les oiseaux qui volent de toute part et renvoie à un espace ouvert et le second plus lointain et diffus participe à la sensation d’être à l’intérieur d’un endroit privilégié, ouvert mais protégé de l’extérieur car on entend la circulation au loin, au second plan.