Proxémie acoustique dans l’habitat – audio
présentation des enregistrementsCes 20 extraits sonores évoquent quelques cas de proxémie sonore traduisant une modification des distances à autrui à travers les phénomènes sonores. L’effet de réverbération est exploré comme moyen de connaissance de la proxémie sonore dans 3 quartiers d’habitat dense de la région de Lyon et de Grenoble. Le choix du tissu urbain (habitat dense, disposition en bande ou crique, voies de circulation au sol, parc à proximité) est sous-tendu par l’objectif de mettre en œuvre une méthode d’aide à la construction neuve. Les enregistrements ont été faits à l’extérieur des espaces du logement afin de rendre intelligible la qualité sonore des espaces limitrophes à l’habitat. Ces enregistrements sonores accompagnent le rapport N°9 : Proxémie acoustique dans l’habitat
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Index01 – Avant l’installation de bancs au pied des logements – 1min 20s Avant l’aménagement spatial dans le quartier les fenêtres sont ouvertes un après-midi d’été sur les sons de la cité. Le fragment sonore a fait l’objet d’une contraction dans le temps de 5 minutes d’enregistrement. [effets sonores] Ubiquité
02 – Après l’installation des bancs – 40s Après l’aménagement spatial. Les services municipaux ont installé dans le cadre de la réhabilitation du quartier, des murettes au bas des immeubles HBM. Depuis les jeunes viennent le soir y discuter, ce qui concurrence l’écoute de la Télévision pour une dame qui a l’habitude de laisser ses fenêtres ouvertes.
03 – Perception en fonction de la situation en hauteur des logements : Prise de son 1e Niveau d’appartement, hauteur 10m. Depuis les fenêtres ouvertes, le jeu d’enfants localisé sur une placette n’a pas la même sonorité en fonction de la situation verticale des logements. [effets sonores] Staccato
04 – Perception en fonction de la situation en hauteur des logements : Prise de son 2ème Niveau d’appartement, hauteur 15m. Depuis les fenêtres ouvertes, le jeu d’enfants localisé sur une placette n’a pas la même sonorité en fonction de la situation verticale des logements.
05 – Perception en fonction de la situation en hauteur des logements : Prise de son 3ème Niveau d’appartement, hauteur 20m. Depuis les fenêtres ouvertes, le jeu d’enfants localisé sur une placette n’a pas la même sonorité en fonction de la situation verticale des logements.
06 – Perception en fonction de la situation en hauteur des logements : Prise de son 4ème Niveau d’appartement, hauteur 25m. Depuis les fenêtres ouvertes, le jeu d’enfants localisé sur une placette n’a pas la même sonorité en fonction de la situation verticale des logements.
07 – Perception en fonction de la situation en hauteur des logements : Prise de son 5ème Niveau d’appartement, hauteur 30m. Depuis les fenêtres ouvertes, le jeu d’enfants localisé sur une placette n’a pas la même sonorité en fonction de la situation verticale des logements.
08 – Rodéo nocturne – 1min 19s Rodéo nocturne de voitures et de motos dans un grand ensemble des années 70-75 autour d’un lac. Les habitants sont aux fenêtres. Cette situation est exceptionnelle. D’habitude on entend surtout une rumeur de jeux d’enfants en continu. La nuit, les sons des activités tranchent en revanche dans l’atmosphère plutôt vide du grand ensemble en question. [effets sonores] Réverbération
09 – Maître d’école dans la cours de récréation d’une cité – 54s C’est le matin, récréation de 10h, le jeu des enfants est dirigé par un adulte.
10 – La scène du marchand de glaces – 43s Un marchand de glaces arrive dans une cité de banlieue en actionnant un klaxon de vélo. Les enfants se ruent vers lui. Les habitants sont aux fenêtres.
11 – La sonorisation d’une cour d’habitat– 1min La musique d’une fête, dans le local réservé aux jeunes du quartier, se propage dans la cour un soir d’été. De temps en temps un pétard éclate.
12 – Echanges oraux – séquence 1 – 1min 02s Un matin des enfants s’adressent depuis la cour d’un ensemble de logement de transit à leur mère qui ne répond pas : contexte acoustique bien protégé des bruits B.T.T.
13 – Echanges oraux – séquence 2 – 1min 03s Discussion entre des jeunes, des espaces libres au sol au huitième étage : contexte acoustique semi protégé des bruits B.T.T.
14 – Echanges oraux – séquence 3 – 1min 32s Tentative de communication dans un contexte acoustique peu protégé des bruits B.T.T., entre le sol et le 8ème étage d’une barre.
15 – Des pas et des jeux – séquence 1 – 38s Les talons d’une passante résonnent dans la galerie vide vers 13h30, par une belle journée d’été.
16 – Des pas et des jeux – séquence 2 – 48s Dans le quartier voisin, des jeunes gens jouent et s’appellent sous une galerie de même type mais qui est limitrophe à des logements.
17 – Groupe de jeunes dans la coursive – 2min 37s Dans la coursive du quartier, 2 jeunes garçons font du vélo. Soudain un groupe de jeunes « débouche » dans la coursive. Il disparaît tout aussi brusquement. Le preneur de son avance dans la coursive et enregistre les bruits qui viennent depuis les logements.
18 – La cage d’escalier (vers midi) – 1min 13s Le fragment doit être écouté en relation avec le fragment sonore N°12 (La cage d’escalier (vers 16h)). Enregistrement réalisé depuis le 8ème étage dans une cage d’escalier, vers midi, on entend dans le même moment des sons du dehors et des sons provenant des logements via la cage d’escalier. Au début du fragment, le micro est orienté vers l’extérieur ; (mais on entend quand même les sons de l’intérieur) à la fin il est dirigé dans la cage d’escalier.
19 – La cage d’escalier (vers 16h) – 29s Vers 16h de l’après-midi, une porte s’ouvre dans le même escalier, un chien aboie soudainement. Le preneur de son s’éloigne, surpris.
20 – La cage d’escalier (le passage du facteur) – 1min 47s Enregistré au rez-de-chaussée de la cage d’escalier d’une cité de transit, une matinée d’Août, l’heure où le facteur passe.
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