Ecole d’hiver – Winterschool 2016
L'édition 2016 de l’école d’hiver était organisée par Grégoire CHELKOFF et abordait la question des SEUILS, des LIMITES et des PASSAGES dans l'espace public urbain.
1 – Apports théoriques & méthodologiques
1/ présentation des terrains d’étude (35min) 2/ articulations (1h 15min) L’espace sonore est public. Espaces et sons tissent des liens invisibles car morphologies construites et usages résonnent ensemble. Comment connaître et décrire les ambiances habitées, comment les projeter, comment changent-elles ? Plus particulièrement, qu’y deviennent les actions aussi quotidiennes que les voix et les pas ? Un petit tour dans l’histoire urbaine nous permettra de montrer quelques pistes.
La notion de passage est remise à l’ordre du jour depuis deux ans par l’IVM, Institut de la Ville en Mouvement, en lançant des concours et des manifestations dans plus d’une dizaine de villes du Monde. L’hypothèse est la suivante : Les passages du XIXème siècle, chantés par Baudelaire ou Benjamin, ont marqué l’urbanité des villes denses du Monde entier; à l’heure où la ville s’étale se disperse ou se métropolise, que serait-ce que le passage du XXIème siècle ? L’exposé en examinera la dimension sensible, montrera quelques exemples emblématiques, avant d’en questionner directement la dimension sonore. en compléments, 2 textes de Pascal Amphoux : « Un monde sonore de quasi-présences » Que se passe-t-il quand on parcourt un espace avec des écouteurs sur les oreilles ? Le pas du marcheur se reconfigure en même temps que l’environnement sonore alentour. Sommes-nous encore présents ? Ou bien alors absents ? Et pourquoi pas quasi-présents ? en complément : « La conception d’environnements sonores durables entendus des balcons, loggias et terrasses » Ce présent projet étudie dans 6 quartiers durables en Europe (Allemagne, Espagne, France et Suède) les qualités sonores des espaces intermédiaires situés en façade de bâtiments que sont les balcons, les loggias, les terrasses et les circulations. Une analyse croisée de la forme physique, de l’environnement sonore et du ressenti des usagers permet de faire émerger les conditions minimales d’existence de situations sonores remarquables. L’ensemble de ce travail est compilé dans un répertoire qui est consultable en ligne sur esquissons.fr. La recherche articule à cette analyse un outil d’esquisse sonore qui intègre les principaux résultats de la phase de terrain dans une interface paramétrique utilisant les logiciels Rhinoceros, Max MSP et le plug-in Grasshopper permettant ainsi d’esquisser un espace en l’écoutant. en complément :
Présentation d’un outil d’esquisse sonore qui intègre les principaux résultats de la phase de terrain dans une interface paramétrique utilisant les logiciels Rhinoceros, Max MSP et le plug-in Grasshopper permettant ainsi d’esquisser un espace en l’écoutant. en complément :
« Si les travaux sur la musique et le sonore ne manquent pas depuis quelques années, cette communication propose de revenir sur une question relativement peu explorée en tant que telle, celle de l’écoute collective (en l’occurrence, d’œuvres musicales). En effet, l’accent a surtout porté, en matière de dimension collective liée à la musique, sur le versant de sa production. Du côté des réceptions, si l’ethnographie de l’écoute s’est développée, il y manque encore deux éléments cruciaux à nos yeux. D’une part, il reste à articuler jusqu’au bout ethnographie de l’écoute et observation des collectifs d’écoute : le fait d’être à plusieurs pour écouter n’est pas un à-côté de l’écoute – qu’on tend toujours à se représenter comme la relation entre un seul corps percevant et une source d’émission sonore, alors que ce même corps est par ailleurs inséré dans des activités conversationnelles et plus largement collectives. Les différentes figures de la sociabilité en musique ne font pas qu’un environnement ou un contexte à l’écoute elle-même mais en sont constitutives. D’autre part, étudier l’écoute ne limite pas nécessairement l’analyse à une enquête de « réception » : s’agissant d’activités musicales, tout le monde écoute à un moment ou à un autre, et on peut même établir que l’écoute est l’expérience première en matière de musique, y compris pour les musiciens et les intermédiaires des mondes musicaux. A la jonction de ces deux questionnements, il sera question de chercher à soulever le voile que les mots « collectif » ou « sociable » jettent sur l’activité musicale – et, en particulier, observer la diversité des manières de faire groupe à travers l’écoute musicale, y compris lorsqu’écouter à plusieurs ne donne pas lieu à l’émergence d’un collectif au sens propre du terme. » Pour approfondir le sujet : Ecouter de la musique ensemble. Ethnographies des ´ecoutes musicales collectives (introduction) Anthony Pecqueux, Olivier Rouef |
2 – Travaux des ateliers
Travelling vertical (3min 44) Commentaires & questions (4min 06) Vélacoustic aux passages Sainte-Claire (3min) Commentaires & questions (5min 21) Traversé.er (4min 58) Commentaires & questions (7min) T.R.A.M.= (5min 37) Commentaires & questions (10min 54) Passerelle imaginaire (5min 04) Commentaires & questions (7min 18) Guide dans la crique (4min 10) Commentaires & questions (7min 05) en complément : |