Vendredi 12 octobre 2018 matin :

Quelles sont les manières possibles de rendre compte des ambiances et de leur part immatérielle ? Que peuvent apporter ces éléments de compréhension détaillés et sensibles d’un territoire ? Nous pensons que l’immatériel des ambiances est perceptible dans les discours, dans les anecdotes, dans les relations sociales, dans les émotions, dans la sensibilité, ou encore dans la mémoire collective et la mémoire des lieux. Dans nos travaux, plusieurs méthodes sont testées pour capter les ambiances d’un lieu, à travers le vécu des habitants, mais aussi parfois, à travers le vécu du chercheur. Puis, à travers les mots, le récit, et la mémoire, nous tentons de rendre compte d’ambiances situées, en reconstruction ou en mutation. Nos méthodes d’enquête et de représentation s’intéressent au quotidien vécu d’un lieu. Nous verrons que ces différentes méthodes peuvent se confronter à des difficultés, autant pour capter, que pour savoir représenter cette part immatérielle des ambiances. Il conviendra alors de décortiquer le « savoir capter » et le « savoir représenter » qui peuvent dépendre des modes d’interprétations et de projections du chercheur. Nous continuons donc de nous interroger sur les choix et les manières de la représentation d’ambiance, du modelage des données, et sur leur bonne réception-compréhension, ainsi que sur leur légitimité, autant morale (parce que cela peut être la parole d’un autre) que scientifique (parce que c’est extrêmement qualitatif).

  • Le programme :

9h – 9h15 : Introduction au séminaire

9h15 – 10h :  Récit(s) de vie / Récit(s) du lieu. Ryma Hadbi.

10h – 10h45 :  Paroles et expérience des réfugiés palestiniens après la reconstruction de leur camp. Jinane Diab.

11h – 11h45 : La mise en récit de l’expérience quotidienne de la rénovation urbaine. Maïlys Toussaint.

11h45 : Dialogue

Organisateurs : Ryma Hadbi, Jinane Diab, Vanessa Stassi et Maïlys Toussaint
Contact et informations : Maïlys Toussaint