présentation des enregistrements

L’eau anime un paysage particulier par ses qualités physiques et aussi par la vie et l’activité qu’elle apporte, où qu’elle se trouve, mais l’homme peut être confronté à un contexte de rareté ou d’abondance de cet élément fondamental selon les régions du monde. L’eau, pour ses qualités esthétiques et environnementales, est perçue comme une ressource précieuse. Par la relation perceptive, significative et symbolique qu’elle crée avec l’homme, elle inspire les concepteurs et les architectes qui se nourrissent de cette relation pour imaginer différents espaces ou monuments où le liquide et le solide s’allient ou se fondent.

Ces 2 enregistrements sonores accompagnent la Thèse

L’eau, comme élément d’ambiance : le jardin persan, entre rareté et abondance

 

Index

01 – Evènements sonores, jardin Chazdé  – 7min 49s

Commentaire en début de fragment : « Jardin Shazdé, on est à l’extérieur du jardin, on monte vers l’entrée ».

Parcours dans le jardin historique persan Chazdé situé dans un milieu désertique. Visite dans la longueur de l’axe central bordé par des canaux comprenant des marches. A l’intérieur du jardin, la structure simple de l’eau cascadée par les escaliers produit un rythme sonore répété tout le long du trajet pour monter vers le pavillon ou pour descendre vers l’entrée. La chute de chaque cascade augmentant l’intensité sonore est perçue au moment où le marcheur arrive à la marche suivante. Malgré cette omniprésence sonore de l’eau, chaque son est séparément distingué. Deux bassins quasiment carrés au début et à la fin du trajet sont les dispositifs qui font varier l’ambiance répétitive de l’eau.

 

02 – Evènements sonores, jardin Fîn – 11min 57s

Commentaire en début de fragment : « Jardin Fîn, on est avant l’entrée…c’est l’entrée…on a passé le corridor, c’est la jardin, vers le canal, je monte à côté du canal, c’est un bassin, devant le bâtiment… » Les commentaires du preneur de son ne sont pas toujours audibles et se mêlent aux sonorités du jardin, des visiteurs et de l’eau. On entend jouer une pièce de musique classique.
Parcours dans le jardin historique persan Fîn situé dans un quartier urbain et entouré de murs élevés (dans Kashan, ville d’Iran située entre Téhéran et Ispahan).
Visite dans la longueur de l’axe principal de ce jardin, rythmée par plusieurs séquences spatiales (canal, rampe puis pavillon central comprenant un grand bassin). A l’intérieur du pavillon, sa forme spatiale cubique, sa coupole et le bassin d’eau provoquent une réverbération importante. Cet effet est accentué par les pierres recouvrant une certaine partie de la hauteur intérieure du bâtiment ainsi que le dallage du sol en pierre. Dans le reste du jardin, l’eau dans les minces canaux produit une continuité sonore qui ne rompt pas le lien sonore entre l’auditeur et l’eau.